La responsabilité et donc la charge de la surveillance des malformations incombent à L’État. Lequel délègue cette obligation de santé publique à Santé Publique France (SpF) qui missionne Remera pour l’assurer, sans pour autant en assumer la charge financière. SpF invoque, sans doute à raison, son « budget contraint » pour ne pas prendre en charge la mission qu’elle délègue.
En toute logique, s’il s’agissait de la construction d’un bâtiment public, l’histoire s’arrêterait là : tout travail méritant salaire, le registre asphyxié et vide de ses occupants fermerait ses portes.
Comme nul ne songe qu’une telle logique pourrait relever d’un funeste dessein, la seule question qui se pose est la suivante : souhaitons nous disposer des travaux du registre Remera qui recense, mesure, analyse, alerte en cas de risque malformatif ?
Si oui, L’État français doit trouver 200 000 euros..
Article complet Le Monde « La fin d’une vigie des malformations congénitales »